Nous voici plus d'1 an après le décès de Jean-François, mon éditeur, qui avait cédé les droits de 2 de mes romans aux éditions Ada pour la diffusion papier sur la zone Amérique du Nord.
Durant cette période, toutes mes tentatives pour joindre mon éditeur nord-américain par contact mail avaient échoué. Lassée, je me suis finalement résolue à rechercher les noms des dirigeants de l'entreprise via Linkedin et leur ai envoyé un mail direct. Bien qu'un peu surpris, ils ont enfin répondu à quelques-unes de mes interrogations sur les contrats nous liant, et décidé de les rompre et de me rendre mes droits.
J'ai donc récupéré l'entière propriété des romans "Contrats, glaçons et coup de foudre" et "Barmaid et complications". On peut encore les trouver sur certains sites en .ca, mais AdA m'assure qu'ils ne sont d'ores et déjà plus disponibles; les libraires ont jusqu'au 31/12 pour faire leurs retours.
En 2020, je republierai la version papier de Barmaid et complications, et j'assurerai moi-même la diffusion de ces deux romans sur la zone Amérique du Nord via les services d'Amazon.
Allez, je vous parle de mon prochain projet! #Dromon
Vous connaissez ce moment où ça fait clic dans le cerveau? Un peu comme un puzzle qui s'emboîte, ou un sudoku qui se résout. Tout est là, ça flotte quelque part dans la tête, et d'un coup bing! ça matche.
Ben c'était samedi dernier. Je rentrais tranquilou d'un balade en montagne, le sourire aux lèvres et le genou encore alerte, quand ça a fait clic et que je me suis dit: "Faut que j'écrive un livre".
Ha ha, je suis drôle.
Si déjà je me fais rire moi-même, tout n'est pas perdu.
Donc le pitch:
Ce ne sera pas un roman, mais un livre photos, mêlé d'anecdotes historiques, très anciennes ou plus récentes, toujours en lien avec le lieu. Je retracerai un village et une région que j'aime, au travers de l'image et de la vie des gens, pour colorer et rendre concret l'endroit.
Le prestataire:
Je veux que ça aille vite. C'est une urgence sortie des tripes, tout ou presque est dans mon ordinateur, il me faut juste faire un gros travail de rangement et de structuration. Ce sera donc de l'autoédition, sans aucune hésitation.
J'ai d'abord pensé à Amazon, mais il ne propose pas le format et le papier recherché. Ce sera donc BoD, avec un format italien et un papier photo 200gr. Je table sur 100 pages, pour 25€ TTC, à préciser au cours de l'avancement du projet. Je dois par contre renoncer à la couverture rigide, qui augmenterait beaucoup trop le prix de fabrication.
Phases suivantes:
- Lire, relire ou retrouver mes notes sur des articles et documents de fond
- Trier des milliers de photographies pour sélectionner mes préférées
- Interroger l'ancêtre, pour lui faire relater des souvenirs
- Faire un tour sur le site des Archives départementales sans y passer mes nuits parce que j'adore me plonger dans les vieux papiers
- Rédiger le texte sans que cela devienne barbant pour les non adeptes des faits historiques
- Mettre en page
Allez go, action, je suis chaude, là!!
Si j'ai choisi de passer par les prestations de BoD pour publier le livre papier "Mon carnet bonheur" c'est pour plusieurs raisons.
D'abord j'avais déjà travaillé avec eux. Si j'ai pu constater à l'époque (2014-2016) des lenteurs dans le processus de référencement auprès des librairies physiques, et une certaine difficulté à m'y retrouver question comptabilité en publiant plusieurs ouvrages en simultané (mais jamais aucune irrégularité), ainsi que des délais de livraison très variables, j'ai surtout apprécié chez eux une qualité du produit fini, c'est à dire du livre, tout à fait correcte, et je dois dire que c'est primordial, non? J'avais jusque là travaillé sur des intérieurs texte noir, papier beige, couvertures brillantes, dos collé. Je n'ai eu aucun souci sur la qualité avec les ouvrages reçus.
La fabrication est comme précédemment de bonne qualité et correspond à la maquette. Il y a de petits soucis ponctuels de transparence sur certaines pages, qui sont dus à mon choix de papier: je ne pouvais pas prendre du papier photo - plus épais - car les clients n'auraient pas aisément pu écrire dessus (rappelons qu'il s'agit d'un agenda). Il y a également des photos intérieures qui ont un tramage visible, notamment dans les tons bleus.
Etant donné que le livre est entièrement en quadri, le coût à l'impression est assez élevé, et je suis contrainte de mettre l'ouvrage à 23€ en prix public, ce qui va forcément impacter négativement les ventes.
Comme pour le numérique, je regrette de ne pas voir quel est le vendeur tiers qui effectue la vente, mais j'ai une vue au jour le jour des commandes.
Entre temps j'ai également reçu mon premier virement de la part de BoD, en temps et en heure.
Mon appréciation? Je me déclare satisfaite.
Bien entendu le service n'est pas parfait, c'est pour le moins tout à fait perfectible en terme de rapidité et de disponibilité. Mais le service rendu pour 19€ est d'un bon rapport qualité prix.
Super chouette journée de dédicaces à la La Londe-les-Maures, d’autant plus que j’y allais en traînant les pieds. Mais si, vous savez, abandonner une prometteuse journée en famille du côté de mon hamac d’amour, pour ce genre de petit salon très très local, avec peu de visiteurs. Et en prime le risque des voir des mecs me lancer des regards entendus en lisant les titres de mes romans. Pff, fatigue. Bon, comme c’est chez moi ici, je trouve que c’est quand même plus sympa de se la jouer corporate.
La bonne nouvelle, c’est que ce salon, qui se tient tous les deux ans, a été pour sa cinquième édition délocalisé au Jardin des oliviers. What !? Vous ne connaissez pas le Jardin des oliviers ? C’est sûrement pour ça que vous n’êtes pas venus ;-) Jusqu’à présent, le salon se tenait sur le parvis de la mairie, au marbre dur, qui donnait tout ce qu’il avait pour renvoyer sa réverbération. Et en juillet dans le Var, je vous promets que la réverbération, on s’en passe bien.
Nous voici donc dans un très beau jardin public, certes un peu excentré par rapport aux grandes artères de la ville. Le manque de publicité autour de l’événement, ainsi que son manque de renommée, ne vont pas vous aider. Mais au moins avons-nous là de beaux arbres et de belles pelouses, il est toujours bien agréable d’être dans un cadre sympathique. Cette année, l’association Lou Suve, qui organise le salon, merci à elle, a aussi décidé de voir plus grand, et a invité une fanfare, lancé un concours de nouvelles, et un atelier d’écriture. Sympa.
Installée sous une toile de tente blanche, entre Georges Terlon, auteur du terroir, et Éric Cramaregeas, auteur pompier, j’étais fort bien entourée. George, je le connais depuis le jour de ma naissance, et Éric, quand on l’a rencontré une fois, on ne peut pas ne pas le connaître. C’est le pompier le plus bavard de tout le département. Il est en mode « on » en continu. Avec son uniforme, il a magnétisé toutes les femmes dans un rayon de 20 m, et avec sa tchatche, ses bons mots, et ses bénéfices reversés aux orphelins des pompiers, il attirait les lectrices comme ver luisant une nuit d’été. Il m’a amusée toute la matinée, et est reparti avec un « Contrat, glaçons un coup de foudre » dans son casque. Je lui souhaite bonne lecture.
En cette belle et chaude journée d’été, j’ai croisé plein de lecteurs sympas, dont des gens que je n’avais pas revus depuis un certain nombre d’années. Et j’ai été ravie de bavarder avec eux. Côté archétypique de salons de livres, j’ai évidemment eu droit à la collectionneuse de marque-pages, celle qui fait le tour de tous les stands pour en rapiner aux auteurs, sans jamais rien acheter à personne. J’ai aussi eu la vieille qui a fait un bond en arrière quand j’ai voulu lui laisser ma carte de visite après qu’elle ait lu toutes mes quatrièmes de couverture (oui toutes, intégralement). Alors ma brave dame, un flyer ou une carte de visite, ça ne mord pas. En général on empoche poliment, avant de le jeter en rentrant chez soi si on n’est pas intéressé. Le bond en arrière, c’est une première. Je suis morte de rire, j’ai l’image gravée dans ma rétine et je peux la revoir en boucle si j’ai envie de rire un coup.
J’ai aussi eu la dame qui m’a demandé : « C’est vous qui les avez écrits ? » J’ai hoché la tête comme un de ces chiens qu’on trouvait sur les plages arrière des voitures quand j’étais petite. (Désolée les jeunes, vous ne pouvez pas comprendre). Et j’ai souri largement. Parce que si je lui avais dit : « Oh ben non poulette, je passe huit heures non-stop sous le cagnard à plus de 30° à l’ombre, debout derrière mon stand, à grignoter un paquet de chips pour tout repas de midi, juste pour le fun, parce que je n’avais pas envie d’aller à la plage aujourd’hui. Non, moi ce qui me faisait kiffer pour ma journée, c’est de dégouliner sous une tente en expliquant aux personnes qui le demandent où sont les toilettes. » Comme je suppose qu’elle aurait moyennement apprécié, j’ai préféré sourire. En vrai, j’adore regarder les gens, les voir bouger, agir, se comporter, et même les questions ou les attitudes qui me font hausser les yeux au ciel, sont pour moi une forme d’enrichissement. Les gens qui lisent des livres sont des gens intéressants, non ? Merci les gens.
Donc une chaude journée, merci aux amours qui m’ont acheté des livres. Grâce au dieu de la flemme, ce salon a certainement été mon dernier de l’année, à moins que je ne sois piquée du démon de la folie, ce qui n’est jamais exclu me concernant.